Dans la plupart des grandes villes françaises, une situation de congestion routière est présente lors des pics de déplacements liés aux trajets domicile-travail ou domicile-école. La ville ne se résume plus seulement en un lieu de travail, d’étude et de consommation. Les différents groupes qui composent la population sont de plus en plus variés et ont des attentes particulières concernant les transports. Les véhicules électriques peuvent contribuer à atténuer la dépendance des transports routiers à l’égard du pétrole importé, contribuer à réduire la facture énergétique du pays, réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l’air en ville grâce à des émissions nulles à l’échappement et réduire les nuisances sonores. Cette évolution des transports urbains n'est qu'à ses débuts.
L’impact écologique :
Le transport individuel de voyageurs (essentiellement en voitures particulières) s’accroît depuis cinq ans à un rythme quasi régulier de 0,7 % par an, ce qui implique des phénomènes de pollution de l'air de plus en plus réguliers. Selon l’ADE, un véhicule électrique doit être utilisé intensément A la différence des véhicules thermiques, la majorité des impacts environnementaux d’un VE interviennent lors de la phase de fabrication. Les gains environnementaux d’un véhicule électrique se retrouvent donc à l’usage.
Les effets de la pollution de l’air sur la santé ne sont plus à démontrer (comme le montre les statistiques du planétoscope), tant sur le plan neurologique, cardio-vasculaire et respiratoire. La moitié des déplacements intra-urbains sont inférieurs à 3 km. Pour éviter les embouteillages et limiter la pollution urbaine, les véhicules électriques sont une solution complémentaire aux transports en commun.
Vers de nouveaux engins de déplacement personnel en milieu urbain
Ces dernières années, on voit apparaître en ville de plus en plus d’étudiants ou de jeunes travailleurs se déplaçant au moyen de gyropodes, de trottinettes électriques ou de monoroues communément appelés NVEI (Nouveau Véhicule Électrique Individuel) ou EDP (Engins de déplacement personnel).
Le Gyropode (ou hoverbord) est une sorte de skate électrique qui modifie la mobilité urbaine. C’est une évolution du skateboard mais à assistance électrique, il permet de se déplacer sur deux roues qui sont alimentés par une batterie. Le gyropode est constitué d’une planche équipée d’un gyroscope pour permettre de tenir en équilibre et donc de se déplacer facilement.
La vitesse et la direction sont commandées par les mouvements du corps et la pression des pieds. Les gyropodes peuvent vous transporter jusqu’à 20km/h pour les plus puissants, pour une autonomie de 15-20 kms maximum en recharge complète. Ils sont dotés d’un système de stabilisation gyroscopique capable de détecter les moindres mouvements du corps, ils réagissent en fonction de l’inclinaison du corps. Il est donc assez facile d’accélérer, changer de direction ou freiner. Leur fonctionnement est intuitif et leur prise en main ne nécessite que quelques minutes d’apprentissage.
Les hoverboards ou gyropodes offrent un moyen efficace, écologique, économique et peu encombrant de se déplacer en ville sur des distances courtes à moyennes. Idéal en centre-ville, ils se faufilent partout et sont très silencieux.
La sécurité :
Dès lors qu’il emprunte les trottoirs, l’utilisateur d’un gyropode est soumis au code de la route des piétons, skateboards, rollers et trottinettes électriques. Ils partagent l’espace avec les piétons et ceux-ci restent prioritaires. Ils doivent respecter, comme tout véhicule, une vitesse maximum de 6 km/h sur un trottoir.
Alors que Le développement de la mobilité électrique est une priorité française pour la transition énergétique, le gyropode constitue une solution intéressante aux problèmes d’embouteillage et de pollution dont souffrent les grandes villes. Il est fort probable que ces nouveaux modes de transports électriques vont probablement plaire à de plus en plus de lycéens et d’étudiants.