L'expérimentation d'enseignement intégré de science et technologie (EIST) consiste à proposer aux élèves un enseignement unique de science et technologie en 6e et en 5e. Pour mettre en place un tel enseignement, une équipe de trois enseignants est formée: un enseignant de SVT, un enseignant de technologie et un enseignant de physique-chimie.
Ils élaborent ensemble les séquences et l'évaluation des élèves, et disposent d'une heure de concertation commune dans leur emploi du temps. Trois groupes sont constitués à partir de deux classes. Chaque enseignant prend en charge un seul groupe, toute l'année, pour enseigner l'intégralité de la discipline "science et technologie" qu'il aura construite avec ses collègues.
Poursuivant la recherche d’un enseignement scientifique et technologique rénové, se situant dans le sillage de La main à la pâte, des collèges volontaires, accompagnés par l’Académie des sciences et l’Académie des technologies, pratiquent avec souplesse une approche intégrée, centrée sur l’investigation et le développement de l’esprit scientifique. Une cinquantaine de collèges répartis dans 17 académies sont engagés dans ce projet à la rentrée 2009. Vous trouverez dans cette section les informations relatives au projet « Dans le sillage de La main à la pâte » un enseignement intégré de science et technologie au collège. Ce projet a été expérimenté avec succès entre 2006 et 2010 en classes de 6e et 5e dans une cinquantaine de collèges français. Il fait l’hypothèse que ce modèle peut connaître une extension progressive à partir de la rentrée 2010, sans prétendre toutefois à une quelconque généralisation. Enfin, vous trouverez les démarches concrètes à entreprendre pour initier, dans un établissement volontaire, ce type d’enseignement de transition entre l’école primaire et l’enseignement scientifique classique du collège. Il y est précisé les différentes modalités de l’accompagnement que continueront à proposer l’Académie des sciences, l’Académie des technologies et leurs partenaires aux professeurs pour faciliter l’implantation de ce modèle, renforçant ainsi la mise en place du socle commun.