Le gouvernement français a mis en place la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) depuis 2015. Il s’agit d’une feuille de route qui vise à réduire l’empreinte carbone de la consommation en France et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Elle s’applique à tous les citoyens, notamment aux entreprises qui sont tenues de mettre en œuvre des solutions de développement durable. Selon une enquête Frost & Sullivan, 37 % des entreprises considèrent l’utilisation des technologies Cloud comme un moyen efficace d’assurer leur conformité. Nous faisons justement le point sur l’impact de la migration des données, services et actifs numérique vers le Cloud en termes d’action pour l’environnement.
Moins de déchets électroniques
Les déchets électroniques sont la source de graves problèmes environnementaux. Ils contiennent des substances toxiques comme le plomb, le mercure ou l’arsenic qui risquent de contaminer le sol et l’eau potable en se retrouvant dans les décharges. Passer au Cloud évite aux entreprises l’usage de nombreux appareils physiques de stockage et le fléau de l’obsolescence programmée, ce qui réduit considérablement les déchets électroniques.
Cette solution est à combiner avec le recyclage et le reconditionnement d’appareils électroniques pour optimiser le programme de développement durable d’une entreprise. Comme indiqué par CyberGhost, il s’agit d’une alternative à l’achat de nouveaux appareils, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Cela concerne les tablettes, les smartphones, les ordinateurs portables et autres équipements indispensables à une société.
Des émissions réduites
Selon une étude publiée par IDC, le Cloud permettrait de réduire les émissions de CO2 à raison de 1,76 milliard de tonnes entre 2020 et 2024. Cette prévision repose sur plusieurs paramètres, notamment l’utilisation de centres de données « verts » qui fonctionnent grâce à l’énergie éolienne, solaire ou hydroélectrique. Il faut aussi noter que les data centers actuels sont moins énergivores, permettent une gestion optimale de la capacité énergétique et offrent une optimisation du refroidissement. D’ailleurs, l’article de blog d’EPSI révèle que le domaine du Cloud Computing ne va cesser de s’améliorer d’ici 2026.
Limitation de l'impact environnemental sur site
L’usage du Cloud réduit l’impact environnemental du système numérique d’une entreprise grâce à la diminution du nombre de serveurs. Ainsi, le taux d’utilisation augmente et la chaîne d’approvisionnement est plus courte (matières premières, transports, etc.). Aussi, l’utilisation du Cloud public ou d’un Cloud privé dans un data center de colocalisation permet de répartir équitablement les ressources physiques entre les différents clients. Enfin, la réduction de l’impact environnemental sur site repose sur l’efficacité énergétique des data centers du Cloud. En effet, ces centres de données possèdent un indice d’efficacité énergétique inférieur à 1,1, tandis que celui des data centers des entreprises est de 1,7 en moyenne.
De nombreuses grandes entreprises s’engagent déjà dans une démarche bas carbone basée sur le Cloud. Chez IBM par exemple, le tableau de bord basé sur l’intelligence artificielle appelé « IBM Cloud Carbon Calculator » permet aux sociétés d’identifier les points à améliorer en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Quant à l’entreprise L’Oréal, elle compte migrer 90 % de ses infrastructures IT dans le Cloud public d’ici 2025.
Le cloud et l’Éducation
En 2023, le cloud computing est de plus en plus utilisé dans l'éducation. De nombreux établissements scolaires utilisent des plateformes cloud pour fournir aux élèves et aux enseignants un accès à des ressources numériques, telles que des manuels électroniques, des exercices en ligne et des vidéos éducatives.
Les plates-formes cloud éducatives offrent un certain nombre d'avantages par rapport aux méthodes d'enseignement traditionnelles. Elles peuvent permettre aux élèves d'apprendre à leur propre rythme et de personnaliser leur expérience d'apprentissage. Elles peuvent également permettre aux enseignants de collaborer plus facilement et de partager des ressources avec d'autres enseignants.
En plus des ENT des établissements, le ministère de l'Éducation nationale a mis en place une plateforme cloud appelée Nuage. Cette plateforme offre aux enseignants et aux élèves un espace de stockage en ligne sécurisé pour leurs documents et leurs données. Nuage permet également aux enseignants de créer et de partager des cours en ligne. Chaque enseignant ou école dispose de 100 Go de stockage en ligne. On y accède par la plateforme Apps.Education.fr
Les plates-formes cloud éducatives sont encore en cours de développement, mais elles ont le potentiel de révolutionner l'éducation. Elles peuvent aider les élèves à apprendre de manière plus efficace et à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans le monde du travail moderne.
Voici quelques exemples concrets de l'utilisation du cloud computing dans l'éducation en 2023 :
- Les élèves peuvent utiliser des plateformes cloud pour accéder à des manuels électroniques, des exercices en ligne et des vidéos éducatives.
- Les enseignants peuvent utiliser des plateformes cloud pour collaborer avec d'autres enseignants et partager des ressources.
- Les écoles peuvent utiliser des plateformes cloud pour gérer leurs données administratives et pédagogiques.
Le cloud a le potentiel de rendre l'éducation plus accessible, plus efficace et plus personnalisée. Au cours des prochaines années, nous devrions voir une adoption croissante du cloud dans les établissements scolaires du monde entier.
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