Cette enquête sur la diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française est publiée par le Conseil Général de l’Economie (CGE), l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) et l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT).
Ce baromètre permet de mesurer l’adoption par les Français des équipements et étudier leurs pratiques numériques, de détecter les inégalités d’accès et de compétences qu’elles soient volontaires ou subies mais aussi de permettre à la puissance publique d’anticiper les grandes tendances et mettre en œuvre une politique favorisant l’appropriation du numérique par tous.
Les résultats sont présentés en trois parties :
La première partie s’intéresse aux principaux taux d’équipements (en téléphone fixe, téléphone mobile, ordinateur à domicile, mais aussi smartphone, tablette, connexion internet à domicile et télévision) et présente la proportion d’internautes et d’internautes quotidiens dans la population française ainsi que les modes de connexion les plus couramment utilisés à domicile.
La seconde fait le point sur les usages, en distinguant les usages sur téléphone mobile (navigation sur internet et messageries instantanées) et, plus largement, en étudiant les usages sur internet (achat et vente, réseaux sociaux, e-administration, recherche d’emploi et aussi temps passé sur les écrans). Un zoom est réalisé cette année sur les pratiques audiovisuelles (sur réseau fixe ou réseau mobile, en direct ou différé, gratuit ou payant, sur téléviseur ou autre support) ainsi que sur la qualité ressentie et les choix effectués en la matière.
La dernière partie évoque plus largement le numérique dans la vie quotidienne. Sont notamment évoquées la protection de la vie privée et les considérations sanitaires en lien avec la téléphonie mobile et les possibles précautions prises. De nouvelles questions abordent le rapport à l’équipement numérique, à la fin de vie des terminaux et appareils détenus ainsi qu’à une possible intention écologique au moment de l’achat. Après avoir fait le point sur quelques usages numériques pendant les périodes de confinement, sont également abordées ici les stratégies mises en œuvre par nos concitoyens lorsqu’ils n’arrivent pas à s’approprier les outils informatiques et numériques. Enfin, la question de l’open data est posée pour la première fois sous l’angle de la notoriété et des avantages associés.
Cette étude montre que la crise de la covid-19, a donné un grand coup d’accélérateur à la digitalisation de la société et cela implique des multiples enjeux dans une société de plus en plus numérisée.